samedi 20 décembre 2008

parole de paresse 2

Peu à peu le soleil perce.
Belle herbe verte,
tendre.
J'y
suis allongé.
Au milieu des pétales jaunes et des boutons-d'or !
Au-dessus de moi,
chaud,
le ciel :
Une
blancheur, vaste, clairsemée,
creusée de lumière, ondulant de lumière,
éblouissante de lumière,
tremblante,
qui lentement, très lentement me ferme
les yeux
Brise ... qui passe, une odeur à peine ... perceptible,
un
bourdonnement ... très doux.
Je
suis loin maintenant
de tout univers,
une rougeur douce m'emplit complètement
et
je sens ... distinctement ... le soleil
s'écouler
dans mon sang.
Quelques minutes,
tout a sombré. Plus rien que moi.
Mon bonheur.



Arno Holz

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