La Colère ...
Présentée comme une coupe tentante, odorante, aux couleurs vives,
qui se tend vers nous.
Elle nous nargue, elle est là.
On y goûte, juste un peu.
Histoire de tremper ses lèvres ...
Mais ça y est.
Impossible de faire marche arrière.
Le suc est monté, a envahi nos papilles, a saturé nos cellules.
C'est trop bon, c'est trop facile.
Une vraie spirale.
Dire STOP demande un effort important.
Il faut souvent de bonnes ceintures de sécurité pour oser le faire (humilité, sagesse, confiance ...).
Mais quelle joie, quelle satisfaction d'avoir été assez vigilant pour freiner assez rapidement !
Suffisamment pour éviter les remords, les regrets, le dégoût de soi.
Suffisamment pour avoir laissé émerger quelque chose de la relation à l'autre, et d'en être ressorti encore plus riche.
:)
Un petit bonjour de la part d'Alexia pour te remercier de t'être abonnée à mon blog.
RépondreSupprimerEt puis, pour te dire combien la colère est aussi pour moi une partenaire que j'essaie de canaliser, ...En grandissant, je la vois venir maintenant et je la trouve moins terrifiante qu'avant bien qu'elle me dépasse encore (de plus d'une tête, il faut le dire); j'arrive maintenant à la détourner de son objectif, à la rendre moins destructrice, à lui dire de venir plus tard...Alors, elle ne s'invite plus de la même manière à la maison. Maintenant, elle frappe à la porte !
Coucou Alexia,
RépondreSupprimermerci pour ton petit commentaire :)
J'aime bien que tu qualifies la Colère de "partenaire" ... à méditer !
(et c'est vrai qu'en étant plus vigilante, j'arrive aussi à voir des signes annonciateurs mais ... c'est un travail de longue haleine !)
Bonne journée ...
et surtout bonnes vacances,
je crois que tu es enseignante !