vendredi 2 janvier 2009

lâcher





Souvent,

trop souvent,

on se rend compte que l'on est tendu de partout.

Alors, il faut en prendre conscience, et petit à petit, relâcher le haut du corps, puis le bassin, puis les jambes, puis les pieds. Le mieux est d'accompagner ce relâchement physique avec une pensée de soulagement, d'abandon.

Oui, d'abandon. On laisse son sort entre les mains de la Vie, de son flot.
On laisse aller les choses. Comme quand, dans le sommeil, nos poings se relâchent.

Le visage d'un dormeur a toujours cette sorte de sagesse, de beauté. Les traits sont détendus. J'aime beaucoup observer les gens dormir. C'est comme si j'en tirais de la sérénité.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire