dimanche 1 novembre 2009

états dépendants




Tous mes états (amoureux, en colère, etc ...) dépendent d'une pensée.
Prenons celle de l'amoureux : je me sens amoureuse quand je pense à lui. Mais si je n'y pense pas ? si je fais autre chose ? suis-je dans l'état amoureux ? "en amour" disent les Québecois ?

La réponse est non.
Non, je ne suis pas amoureuse 24 heures sur 24.
Non, si je fais autre chose que de penser à lui, je ne suis pas amoureuse.
De même : je ne suis pas en colère quand je ne pense pas à une chose qui me met hors de moi (jolie expression, tiens !).
Je ne suis pas gaie non plus quand je ne pense pas à une chose agréable.

Vient la question : quel est mon état indépendant de toute pensée ? quel est mon état, sans pensée ? celui qui n'a pas de référent, l'indépendant, l'originel ?



2 commentaires:

  1. "hors de soi" ;)
    C'est souvent que tout est dit dans la langue.

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  2. tu es là où tout ceci ce produit.
    C'est a dire rien qui soit un "je" réel.
    Juste une dimension de conscience de tous ces états qui ne sont pas toi.
    Ultimement rien n'est toi selon moi.
    On est juste cette capacité d'en prendre conscience.
    Et on ne peut pas dire que c'est soi.
    Le fait de pouvoir constater tout ça montre bien qu'il existe ce qui constate.
    Qui n'est pas toutes ces choses...
    Et le comprendre vraiment est une libération.
    Concrètement la science explique que notre cerveau est dans le noir total.
    Les sens nous apportent un vision de la réalité certainement partielle car on imagine très bien qu'il existe bien + de choses qu'on ne peut en percevoir.
    On perçoit ce qu'on a besoin de percevoir.
    Et on le perçoit en réalité dans le cerveau.
    Jamais on ne touche quelque chose.
    Jamais on ne sait comment c'est.
    On a des informations.
    On les traite, les compare et on fait des images mentales.
    Mais en plus on a une vie mentale.
    On s'imagine des choses.
    Comme dit Alain si un CD t'insulte tu t'en tapes si c'est ton ami ça te blesse.
    Donc en fait tout ce qu'on perçoir est plat.
    C'est ensuite qu'on met du volume des couleurs des formes.
    On imagine le monde en fait d'après les infos et les corrélations.
    Ce qui est intéressant c'est de le ressentir que ce monde est une image.
    L'image en soi du monde.
    Une simple image.
    Et c'est intéressant de chercher avec tous les sens.

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