mercredi 17 février 2010

mots






Parfois,

je suis saoulée par les mots.
J'en suis saturée, dénaturée.

Alors, je désire m'enrober de silence,
afin d'être sublimement nue.
C'est là son paradoxe : on s'habille de silence pour être totalement dépouillé.

Les mots attrapent, agrippent.
C'est avec les mots qu'on possède l'Autre.
Avec eux qu'on agit sur l'Autre.

Une trêve de mots est parfois délicieusement libératrice !




3 commentaires:

  1. J'aime bien les deux. fishfish

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  2. J'adhère à 300 % (une nouvelle lectrice).

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  3. Hello fishfish et pascalou !

    merci pour les traces que vous laissez ici,
    cela me fait plaisir de vous lire !

    bonne soirée

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