dimanche 24 mai 2009

Omar Khayyâm






Ne laisse pas la tristesse t'étreindre
et d'absurdes soucis trembler tes jours,

N'abandonne pas le livre, les lèvres de l'aimée
et les odorantes pelouses

Avant que la terre te prenne dans son sein.

(...)

Ne te dépense pas tant en tristesse insensée,
mais sois en fête.

Donne, dans le chemin de l'injustice,
l'exemple de la justice,

Puisque la fin de ce monde est néant,
Suppose que tu n'existes pas, et sois libre.



Omar Khayyâm




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