samedi 21 février 2009

Froid





Depuis le début de l'hiver,

je m'essaie à un exercice physique :

je laisse le frisson m'envahir, mais sans me crisper.
Cela produit des ondes en moi, glacées.
Je sens qu'elles me traversent, mais je sens qu'elles ne me pénètrent pas -paradoxe !-
Je ne leur donne pas ce droit-là.
Elles glissent sur moi.
Je me laisse travailler par elles, sans avoir ce sursaut de froid que j'avais auparavant (ce qui faisait si souvent sursauter de surprise mes voisins devant sa violence !).


Je sens qu'à présent, le frisson est plus bref.
Mon corps sait l'accueillir,
sans qu'il se répercute douloureusement.
Il ne le cultive pas, comme avant lorsqu'il se crispait !




Je sens que cet exercice physique en appelle un autre, plus spirituel :
pourquoi ne pas tenter la même chose pour le désagréable que je ressens devant certains événements ?



3 commentaires:

  1. Je vais faire de même.

    Pour l'ennui qui me gagne, qui me dévore.
    Je vais le laisser m'envahir, sans me crisper.
    Me remplir et me traverser, me laisser travailler par lui.

    Mon esprit saura-t-il l'accueillir pleinement
    sans qu'il se répercute douloureusement ?

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  2. Oui par l'accueil, faire circuler le froid pour le réchauffer...

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