dimanche 28 juin 2009

Tony Parson








L'éveil n'a strictement rien à voir avec vous.





dimanche 21 juin 2009

Richard Lang






Asseyez-vous, conscient de vous même, pendant 10 minutes avec le seul but de rester éveillé à Qui vous êtes vraiment. Gardez votre attention dirigée vers cet Espace d'accueil illimité pour toutes les formes, vers ce Silence dans lequel les sons apparaissent, vers cette Claire Absence dans laquelle se déroulent les sensations corporelles. Peu importe les pensées qui s'élèvent, remarquez qu'elles apparaissent dans cette Vacuité exempte de pensées. C'est tout ce que vous avez à faire. Vous n'avez pas à essayer d'arrêter de penser, par exemple, ou d'essayer de vous sentir en paix, mais soyez conscient d'être espace pour le processus mental, ou pour tout autre ressenti. Soyez attentif à l'Espace et à tout ce qui se produit en lui. Si vous faites cela, les choses vont se révéler à elles-mêmes et ensuite se dissoudre. Regardez simplement les choses se déployer dans l'Espace. Un semblant de compréhension peut survenir. Si c'est le cas, observez les comme des choses apparaissant dans l'Espace. Voyez-les apparaître, puis disparaître. Soyez conscient de tout ce qui apparaît là autant que de vous, regardant depuis le Mystère ici. Ce Mystère que vous êtes

Si l'expérience est plaisante, soyez conscient de ce ressenti dans l'Espace. Ressenti plaisant là, absence de ressenti ici, gardez, l'attention dans les deux sens. Si c'est désagréable, si vous n'aimez pas ce que vous ressentez, ou que vous êtes impatient que quelque chose d'autre arrive, notez aussi que cette réaction se produit dans l'Espace. En fait quand des ressentis difficiles apparaissent, c'est une bonne nouvelle! Maintenant vous avez la chance de voir Qui vous êtes vraiment dans une situation plus stimulante. Regardez qu'ici, il n'y a rien qui puisse être stimulé. Ressenti là-bas, absence de ressenti ici... Réaction là-bas, absence de réaction ici. Le monde là-bas, Capacité pour accueillir le monde ici. Instant après instant, restez dans cette évidence visible que, au Centre, vous n'êtes pas une chose, mais une Capacité. Cette expérience de contacter et vivre la vérité de Qui vous êtes vraiment dans une situation difficile vous aidera lorsque vous aurez à vivre quelque chose de désagréable une autre fois. Vous saurez que vous avez la capacité et le pouvoir de voir cela depuis l'Espace ici, et d'y réagir depuis l'Espace ici.

Il n'est pas question d'avoir une expérience particulière, mais de remarquer que, quelle que soit votre expérience, vous la voyez à partir de cette Capacité Eveillée, à partir de ce Clair Espace sans limite, de cet Oeil unique, à partir de la Liberté, à partir de la Paix.



Extrait de la revue "Vivre Sans Tête", n° 15 - avril 2009.
Source : http://eveilimpersonnel.blogspot.com/


mercredi 17 juin 2009

Eckart Tolle





Je ne suis
ni mes pensées,
ni mes émotions,
ni mes perceptions sensorielles,
ni mes expériences.

Je ne suis pas le contenu de ma vie.
Je suis l'espace dans lequel tout se produit.
Je suis la conscience.
Je suis le Présent.
Je suis.

Eckhart Tolle


vendredi 12 juin 2009

Mooji






Développez cette habitude de penser à vous-même en tant que conscience, et non en tant que corps ou personne. Ne vous associez à aucun objet ou concept, aussi tentant qu’il soit, et le personnel, la cause de toutes les misères, se dissoudra. Demeurez dans l’état de conscience, semblable à l’espace, libre de toute notion. Tel est le chemin sans trajet vers la conscience intemporelle.











source : http://www.mooji.org/sayings_fr.html

jeudi 11 juin 2009

occupe-toi de tes oignons !





Sage conseil !


Occupe-toi de tes oignons ?

Que sont les oignons ?

Ceux qui rissolent gaiement dans une poêle, ceux qui parfument toute la maison, ceux qui réveillent l'appétit. Ceux qui font pleurer quand on les épluche, même que ça nous fait marrer toutes ces larmes qui coulent.


Je pourrais aller plus loin en disant que les oignons, c'est la Vie.

Si Si !


Le conseil devient donc "occupe-toi de ta vie" !
Oui.

Ne t'occupe pas de celle des autres.
Chacun la sienne, chacun se gère.

Gérons notre bout de relation, celle qui dépend de nous.
Mais pas l'autre bout, celle de l'Autre.

Gérons notre manière de faire, de penser, d'être.
Laissons aux autres le soin de gérer les leurs. De les vivre.


Laissons la Vie vivre, s'exprimer, à travers chacun de nous. Laissons-lui ses différentes facettes.


Le "occupe-toi de tes oignons" qui devient "occupe-toi de ta vie" devient donc, finalement "laisse la Vie tranquille " !


mardi 9 juin 2009

littérature

En ces temps d'oisiveté (les vacances estudiantines peuvent être longues !), je me replonge avec délices dans les romans que j'ai pu lire dans ma jeunesse, en particulier tout le long de mon adolescence.



Quelle littérature riche !

Les auteurs semblent se permettre des libertés que n'ont pas les auteurs de romans "pour adulte". Le cynisme est absent, sans pour autant verser dans le roman à l'eau de rose. Ils osent parler de joie, de bonheur, de simplicité. Ils ont su se positionner subtilement sur une corde, tendue entre gravité et optimisme, réalisme et fantaisie. Il me semble, avec le recul, avoir bien plus appris avec cette "littérature jeunesse" qu'avec les romans destinés aux adultes.

Je vous livre ici le passage d'un roman de William Nicholson, troisième volet de la trilogie "Le vent de Feu". A l'époque où je l'ai lu, (vers 14 ans), je n'avais pas encore toute ma sensibilité actuelle pour accéder à cette couche de compréhension, mais à présent, je me régale tout à fait en relisant ce passage !


"Kestrel cligna des yeux, s'efforçant d'accommoder sa vue. Mais ses yeux voyaient nettement, plus nettement et de façon plus pénétrante que jamais. A présent, le mur de la cabine se désintégrait. Avec un étrange gargouillement, que les autres pouvaient sûrement entendre même s'ils n'en montraient rien, les planches devenaient mousse, puis tombaient en petits tas flottants sur le plancher. Sauf qu'il n'y avait plus de plancher. En dessous d'elle, il y avait de l'eau, de l'eau qui scintillait et se ridait, et restait cependant ferme sous ses pieds. De l'eau entièrement transparente, au point qu'en regardant en bas, à travers le fond disparu de la péniche, dans le fleuve étincelant, elle vit le ciel -ou tout au moins un espace brillant-, puis elle comprit que ce n'était pas du tout de l'eau qui était sous elle, mais de l'air, et même pas de l'air, de la lumière ...

Prise de vertige, effrayée, elle leva les yeux. La cabine, son frère, Albard, Jumper, tout avait disparu. Elle était seule dans un monde de lumière. Elle tendit les mains devant elle, et vit ... le néant. Elle baissa les yeux sur son propre corps et vit ... le néant. Elle avait disparu elle aussi. Il n'y avait que cette infinité de lumière vibrante ... et elle-même, qui le savait.

"je ne peux donc pas avoir disparu. Je dois toujours être là".
Mais où ?
"partout, fut la réponse. Je suis partout. J'ai rejoint le tout."
Elle cessa alors d'avoir peur, et se senti soudain inondée de joie. Elle comprenait, à présent. D'une certaine façon, elle avait glissé entre les murs qui séparaient les choses les unes des autres pour entrer dans cet endroit où elles étaient toutes réunies. Elle se souvint de cette aube hivernale où elle était restée dans la lumière éblouissante du soleil qui passait entre les arbres. Elle s'était alors dit "Pourquoi cela devrait-il finir ?" Ici, maintenant, perdue dans une lumière plus grande, elle comprenait qu'il n'y avait pas de fin, pas de liens, ni ceci ni cela, ni avant ni après. Toute existence s'était dissoute, y compris la chose qu'elle appréhendait auparavant comme son propre corps ..."